Le Burkina Faso est une des régions du monde des plus arides, l’eau est donc un enjeu des plus importants pour les populations et les activités qui en sont tributaires : l’agriculture et l’élevage.
Seul 0,1 % du territoire du Burkina Faso est recouvert d’eau.
Les précipitations contribuent majoritairement à alimenter des cours d’eau qui coulent presque tous vers les pays voisins du sud.
Les précipitations moyennes n’atteignent guère plus 748 millimètres et même beaucoup moins dans les régions du Nord du pays.
Selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Burkina Faso a accompli des progrès remarquables dans l’accès à l’eau potable :
« L’accès à l’eau potable est une corvée pour de nombreuses populations féminines notamment en milieu rural. Cette difficulté a contribué au retard dans la scolarisation des filles qui dès l’âge d’aller à l’école sont retenues pour la corvée d’eau auprès de leurs mères. C’est à juste raison que l’accès à l’eau potable a été inscrit comme une cible prioritaire dans les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) visant à réduire de moitié la proportion de la population qui n’a pas accès à une source d’eau potable entre 1990 et 2015 .
Dans le cadre de l’amélioration de l’accès à l’eau potable en milieu rural et urbain, le Burkina Faso a réalisé des efforts significatifs aussi bien dans la réforme du cadre institutionnel que dans les réalisations physiques et la sensibilisation des populations. »
Le Burkina Faso a déjà atteint l’OMD de l’accès à l’eau potable, mais il reste encore beaucoup de villages dépourvus d’accès à l’eau . Et une des difficultés relevées est le manque de capacités des populations rurales à gérer les points d’eau. On estime qu’un quart des forages sont en panne.
Les animateurs du projet agro-écologique accompagnent les populations à gérer les points d’eau que Graine de Baobab a financés : la retenue d’eau et les forages.