LES ACTIONS DE GRAINE DE BAOBAB ET DE FASODEV DURABLE
POUR L’EDUCATION DANS 45 ECOLES PRIMAIRE, UN COLLEGE, UN LYCEE
COMMUNES DE BANE, BITTOU, BAGRE ET TENKODOGO
2005-2021
ACCES A L’EDUCATION
12 écoles primaires construites = 36 classes
1 classe (école de Léré)
6 classes primaires rénovées
1 collège-lycée de 11 classes
1 classe pour le collège de Bané
1 bibliothèque à Ouâda avec la prise en charge de deux bibliothécaires
23 logements pour les enseignants
49 classes hangar
Mobilier : 1752 tables bancs, 86 bureaux, 68 armoires
16 forages
26 jardins scolaires
70 postes latrines
22 installations solaires
13 cuisines avec foyers améliorés et cheminées
Une bourse pour 30 collégiennes et collégiens par année
Divers soutiens : sportifs, culturels, hygiène
Des actions pour l’environnement : ramassage des déchets et tri, plantations d’arbres
Des animations sur l’hygiène et la santé reproductive et des formations techniques pour les jardins avec prise en charge du salaire de l’animatrice des écoles
Matériel pour le lavage des mains, l’eau de boisson, le nettoyage des classes et des latrines
ETAT DE LA SITUATION
DE LA SCOLARISATION AU BURKINA FASO
Taux de scolarisation primaire : à la rentrée 2013-2014, taux net de scolarisation (TNS) de 64,4% (64,7% pour les garçons et 64,2% pour les filles).
Taux de scolarisation secondaire :
Au niveau du post primaire général, à la rentrée 2013-2014, taux net de scolarisation : 23,8% (22,9% pour les garçons et 21,9% pour les filles)
Le taux net se définit comme étant le rapport entre l’effectif des élèves à un niveau d’enseignement (préscolaire, primaire, post-primaire, secondaire, supérieur), ayant l’âge officiel de scolarisation à ce niveau et la population totale d’âge officiel de scolarisation à ce niveau.
Résultats scolaires : échecs et abandon de l’école fréquents.
Effectif : la norme nationale de 65 élèves par classe est souvent dépassée et il n’est pas rare d’avoir des classes de plus de 100 élèves.
Enseignants : employés d’Etat qui en assure la formation et la rémunération.
Locaux scolaires et mobilier : nettement insuffisants. Fournitures scolaires et matériel pédagogique : en nette augmentation.
Des progrès significatifs : manuels gratuits, cartable minimum et vivres pour les cantines scolaires.
Il manque des écoles, des classes
Les effectifs sont très chargés (80 élèves est une chose courante et parfois plus de 100) et tous les enfants ne peuvent pas être acceptés, faute de place.
De nombreux enfants parcourent de longues distances à pied pour se rendre à l’école la plus proche et le retour tardif les empêche d’étudier leurs leçons (pas d’éclairage).
Il manque du mobilier
Les élèves travaillent parfois au sol ou se mettent à 5 ou 6 sur des tables-bancs destinées à 3 élèves.
Il manque des accès à l’eau potable
Avec comme conséquence des problèmes de santé et d’hygiène.
Il manque l’éclairage
Pour étudier le soir
Il manque des logements pour les enseignants
Ces derniers vivent souvent dans des cases minuscules et insalubres. Ces conditions les poussent à demander leur déplacement et la continuité pédagogique et des relations avec la population en souffrent.
Accès à l’eau : la plupart du temps inexistant
Cantines scolaires : distribution des vivres par l’Etat en augmentation.
Electricité : rare faute de réseau dans les zones rurales.
LA COMMUNE DE BANE dans laquelle intervient Graine de Baobab comporte 22 villages.
Le taux de scolarisation primaire dans cette commune : est de 82 % ( chiffre de 2010).
En 2006, cette proportion était de 41,37 % seulement.
Les réalisations de Graine de Baobab (entre autre 7 écoles et un collège construits) conjuguées avec celles de L’Etat et d’autres associations ont permis une nette augmentation du taux de scolarisation en primaire.
La construction d’écoles en partenariat avec les populations (qui ramassent le sable et amènent l’eau sur les chantiers) s’inscrit dans un enjeu de développement plus vaste impliquant la santé, la production artisanale et agricole, les énergies renouvelables.